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Depuis le temps que l’on nous vantait les plongées dans la mer rouge et ses coraux multicolores, on a profité de notre passage en Jordanie pour aller voir ça de nos propres yeux. Bon autant le dire tout de suite, on a été déçus ! C’est qu’on devient difficiles hein ? 

On a commencé par aller jeter un coup d’œil par nous-même en snorkeling. Et pour ne pas vous mentir, ce qui nous a tout de suite refroidi, c’était justement la température de l’eau ! A peine 22° ! Nos corps s’étaient déjà accoutumés aux 28-30° de la Polynésie et ça a été une véritable torture d’y rentrer. Ensuite la visibilité. Je sais ce n’est pas bien de comparer, et après la Polynésie j’ai l’impression que l’on ne sera plus jamais contents, mais une dizaine de mètres c’était bien peu, surtout pour trouver des épaves. Pour stimuler le tourisme, le roi jordanien a fait couler plusieurs épaves : bateaux, avions, tank que l’on peut explorer depuis la plage. On a trouvé le tank, le tour était vite fait, mais on n’a jamais aperçu la moindre aile d’avion, et pourtant on a demandé notre chemin.

Pour ce qui est de l’épave de bateau la plus connue, le Cedar Pride, on a choisi de la faire en plongée. Encore une fois, la grosse déception ! Habituellement on essaie d’être le plus lent possible et de faire peu de mouvement pour consommer lentement notre air, là notre guide de plongée n’avait qu’une idée en tête : y aller prendre une photo et rentrer. Il faut dire que sa bouteille n’était pas pleine et qu’il n’avait même pas d’ordinateur de plongée… ceci explique peut-être cela et ça nous apprendra à choisir des centres bon marchés. 

En tout cas que ce soit en snorkeling ou lors de cette plongée expéditive, on n’a pas non plus été subjugués par les coraux et la vie marine. Peut-être que c’est plus joli du côté égyptien, il faudra qu’on aille jeter un œil avant de se faire un avis définitif sur la mer rouge. 

Cette fois-ci, on a bivouaqué à même la plage. C’était plutôt bien fait, il y avait même des douches et des toilettes. Par contre, malgré le fait que des employés étaient payés pour nettoyer, les lieux étaient toujours aussi sales. 

La ville d’Aqaba n’était pas la plus intéressante. À part les ruines d’un petit château à découvrir, c’était surtout les restaurants que l’on a explorés. On a goûté la plupart des mezzes jordaniens :  fromage frit, Baba Ganuj, Mutabbal, Bagdunsieh, Keshkeh, Makdous sans oublier le traditionnel Hummus et aussi certains plats en sauce cuisinés dans des poteries, délicieux ! On se l’est même joués à la jordanienne en se fumant une petite chicha.