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Encore une fois nous tombons sous le charme des villes Colombiennes. Il faut dire que la belle Carthagène a tout pour elle : des vieilles pierres, des fortifications, des petites ruelles, le tout agrémenté à la Colombienne : plein de vie et de couleurs

Dans le quartier Getsemaní, on a pris plaisir à déambuler dans les ruelles sous les bougainvilliers en fleurs, admirer les œuvres de street art, mais surtout tester les petits restaurants ! Ce quartier, très touristique, en regorge. Point d’ « almuerzo » à base de soupe trop grasse ou de viande trop cuite, mais des petits bistrots à l’européenne, il y avait même un restaurant français. Oui, on sait, si on voyage c’est pour découvrir d’autres cultures et essayer des choses différentes,… mais après 5 mois de voyage dont 2 mois en Amérique du Sud, on est rodés question gastronomie d’Amérique latine et ce n’est clairement pas leur gros atout à nos yeux. Donc une fois n’est pas coutume, on a renoué avec nos racines européennes en mangeant une bonne pizza à la mozzarella di bufalla et au basilic frais. 

Le centre ville avait aussi beaucoup à offrir avec ses belles murailles, ses bâtiments datant de l’époque coloniale et ses petites places ombragées. Mais ce que l’on a préféré, c’était chercher les iguanes, singes et paresseux dans le parc du centenaire. On n’avait pas pu observer un paresseux de si prêt lors de notre séjour en Amazonie et en tout cas pas si actif. Les singes étaient tout petit, encore une nouvelle espèce que l’on ne connaissait pas. On a aussi pris un peu de hauteur en visitant le fort de San Felipe qui domine la ville, la vue était plus intéressante que le fort en lui-même. 

On a même voulu se tenter une petite trempette à la plage la plus fameuse de la ville : Bocagrande. Je ne sais pas à quel moment on s’est dit que c’était une bonne idée. Pourtant on commence à avoir l’habitude des plages colombiennes : la musique à fond, la bière qui coule à flot, les odeurs de nourriture frite. Bon ba là c’était la même chose mais avec des transats partout et des marchands ambulants qui faisaient la queue pour nous proposer un massage, un arepa con queso, ou même de louer une enceinte pour faire plus de bruit que notre voisin (je vous l’accorde, ils se sont abstenus avec nous sur ce dernier point, ils doivent avoir compris que c’était pas trop un truc de touriste). 

En plus d’avoir passé une excellente soirée en sa compagnie, grâce à Antoine on a est allés plongé !  Je ne pense pas qu’on aurait eu l’idée après notre expérience à la plage et pourtant il y avait bel et bien des choses à voir sous l’eau !  A vrai dire on ne s’attendait pas à grand-chose et on a été agréablement surpris. La première plongée nous a permis d’explorer 3 épaves. On se sent un peu l’âme d’un aventurier lorsque l’on se promène dans une épave et c’est toujours un chouette moment, surtout quand elles sont peu profondes et bien conservées comme celles-là. Pour la deuxième, on a plongé au milieu d’un joli jardin de corail typique des Caraïbes. C’est triste ce qu’on va dire, mais c’est bien ce qu’on a pensé : enfin des coraux vivants ! En plus de ça, on a fait la connaissance de Laurent, l’instructeur de plongée d’Antoine. D’une gentillesse égalant sa rigueur en plongée, il nous a donné de précieux conseils pour organiser la fin de notre voyage en Colombie. 

Mais la bonne surprise de Carthagène, c’était d’avoir retrouvé Antoine !  Vous vous souvenez d’Antoine et Cécile, nos amis rencontrés sur la boucle du Quilotoa en Équateur, avec qui ont avait failli mourir en faisant du rafting ?  1 mois et demi après et quelques milliers de kilomètres plus loin, on s’est retrouvés dans la même ville ! Enfin on n’a pas pu voir Cécile qui était en train de faire un stage de yoga à Guatape (mais à un jour prêt on la croisait aussi à Guatape ! ) pendant qu’Antoine restait à Carthagène passer un niveau de plongée. C’était agréable d’aller boire un verre avec un copain, on se croyait presque un peu chez nous.