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Après avoir quitté les Naukluft Mountains, nous avons pris la route direction la côte Namibienne. En chemin nous avons eu la bonne surprise de découvrir des payages étonnants, dommage qu’ils ne soient pas plus mis en valeur avec des chemins de randonnée car on les aurait bien exploré.

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Un peu avant d’arriver à Walvis Bay on s’est arrêté aux Hamilton Hills. D’après le Lonely planet on pouvait y pratiquer de jolies randonnées et y camper. En fait les collines, bien qu’elles soient plutôt jolies avec leurs formes arrondies et leur couleur blanche, ne sont pas très étendues et les possibilités de rando sont vite limitées à un peu d’escalade pour arriver au sommet. Et concernant le camping à priori c’est de l’histoire ancienne, mais on en a profité pour bivouaquer à l’abri d’une petite cavité. Notre premier et sans doute dernier bivouac en Namibie car les zones de bivouacs sont quasi inexistantes, la route étant constamment longée par des barrières et à priori ce n’est pas forcément autorisé dans ce pays.

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Au petit matin c’est un brouillard inhabituel qui nous a réveillé. On était habitué à notre ciel bleu sans nuage quotidien. Mais Walvis Bay fait partie de la Skeleton côte. Elle constitue une grande partie de la côte namibienne et est connue pour ses bancs de brouillards qui font d’ailleurs souvent s’échouer les navires.

Arrivés à Walvis Bay, on a profité d’être dans une grande ville pour refaire le plein de nourriture dans un grand supermarché. En effet cela faisait longtemps que l’on avait rien croisé de plus grand qu’une supérette de station-service pour faire nos courses. Cela a laissé le temps au brouillard de se dissiper et de nous dévoiler une ville industrielle peu engageante. On a voulu partir à la recherche des réserves de flamands roses et autres oiseaux migrateurs décrits dans le Lonely mais on a fini par rebrousser chemin en réalisant que le « bird paradise » était devenu une déchetterie. Un petit détour par l’office de tourisme nous a appris ce que l’on pressentait : rien de bien intéressant à faire dans cette ville sauf payer un tour hors de prix pour aller voir les pélicans et les otaries en bateau ou en kayak. On a quand même profité des conseils de l’employée pour rouler jusqu’à la pointe de Walvis Bay en longeant les marais salants. Sur le trajet on a enfin pu observer les milliers de flamands roses qui viennent ici se reproduire ainsi que divers espèces d’oiseaux.

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La cerise sur le gâteau, en arrivant sur la plage au bout de la route, c’était de découvrir des otaries jouant dans les vagues à quelques mètres de nous. Et en restant un moment les observer on a même vu des baleines ! L’employée de l’office de tourisme nous avait dit que l’on pouvait en croiser avec un peu de chance en prenant un tour mais on ne s’attendait pas à les voir si près de la plage.

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Après avoir dégusté notre pique-nique en observant les flamands roses le long de la promenade un peu sympa de Walvis Bay, on a décidé de ne pas s’attarder et de poursuivre notre route vers Swakopmund à une trentaine de kilomètres de là.

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