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Nazca, ce nom défie notre imaginaire. Les lignes de Nazca, on en a entendu parlé, avec tout le mystère qui plane autour d’elles. Par qui ont-elles été tracées ? dans quel but ? comment ? nous voilà arrivés sur ce lieu énigmatique à la recherche de réponses.
 

dsc05310-3On a pu découvrir par nous même les principaux géoglyphes réalisés dans le désert de Nazca vus du ciel. Après une longue hésitation, on a choisi de prendre un avion pour les survoler, malgré les mises en gardes des guides touristiques et de l’ambassade contre les nombreux crashs d’avion et le prix des billets assez élevés. On n’a pas été déçu. D’abord parce qu’on ne s’est pas écrasé, mais ensuite parce que le spectacle en valait la peine. Des lignes qui défilent sur des dizaines de kilomètres, des dessins tracés dans le désert qui n’ont de sens qu’une fois vus du ciel, des formes géométriques qui ont résistées depuis des centaines d’années. Il faut toutefois avoir l’estomac solide car l’avion fait le tour des symboles dans un sens puis dans l’autre pour que tous les passagers puissent bien les voir, mais au passage leur petit déjeuné est aussi bien mélangé.
 
 
Finalement c’est à l’aéroport que l’on en a appris le plus sur les géoglyphes, grâce au documentaire du national géographique diffusé en attendant notre vol. Les lignes ont été tracées par les Nazca, un peuple qui a vécu dans la région de -100 avant JC à +700. Ils déblayaient simplement les pierres et les entassaient sur les côtés pour mettre en avant la terre argileuse afin de créer un dessin. Enfin pas si simplement car la région est très chaude et très aride, il ne pleut que quelques heures par an seulement. Les hypothèses les plus probables sur leur fonction seraient d’ordre religieuses : les Nazcas traçaient ces dessins pour que les Dieux soient cléments et leur apportent de la pluie. Ils pratiquaient également les sacrifices humains dans ce sens, on peut imaginer à quel point l’eau leur était précieuse.
 
 
dsc05232Les Nazcas ont laissé d’autres traces de leur civilisation sur le site de Cahuachi : environ quarante pyramides y sont ensevelies. Les fouilles  ont commencé au début du 20ème siècle et n’ont permis à ce jour que de déblayer 3 pyramides. Magnifiques et imposantes traces de leur civilisation, surtout quand on imagine les circonstances de leur construction dans ce désert balayé par des vents violents et en plus très sismique.
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Nous avons aussi pu découvrir leurs systèmes d’aqueducs afin d’irriguer leurs cultures. La plupart sont malheureusement à sec aujourd’hui à cause des sécheresses qui se succèdent dues au phénomène « el niño », d’autres sont encore utilisés de nos jours.
 

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Surprise au milieu du désert : ces restes de momies humaines disséminées un peu partout. Les tombes auraient été profanées par des pillards pour leurs poteries et les restes humains laissés ensuite à l’air libre. Le plus surprenant est que l’on marche au milieu de tous ces os, on peut même y trouver des cheveux ou des morceaux de tissus. Il y aurait eu quelques fouilles mais tellement de tombes que celles-ci ont été laissées telles quelles : manque de temps ? d’intérêt ? en tout cas le fait de tomber sur ces restes de momies en plein désert ne laisse pas indifférent.
 
En bonus sur le retour nous avons eu le droit au coup de la panne…de buggie. Heureusement un autre buggie roulait derrière nous et a pu nous tracter pendant quelques kilomètres, mais notre chance ne s’est pas arrêtée là…la corde s’est détachée. Notre bon samaritain ne s’en ait pas rendu compte malgré les appels de phare de notre chauffeur, bien sûr en plein désert pas de réseau mobile, nous avons donc attendu… Nous avons pu constater qu’en effet, la température tombe vite dans les déserts une fois le soleil couché, avec vent en prime que demander de plus ? Au bout d’une dizaine de minutes l’autre buggie s’est enfin rendu compte qu’il lui manquait quelque chose et est revenu sur ses pas pour reprendre le remorquage.
 

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