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Huacachina, un oasis au milieu du désert de sable, magique. Pour nous c’est une première de se retrouver au milieu d’un « vrai » désert. Les dunes s’étendent à perte de vue, on se sent tout petit. L’oasis, un petit lac entouré de palmiers est un vrai havre de paix. Les péruviens s’y baignent, mais on n’aura pas vu de touriste s’y aventurer.

On a pris l’option buggie, un énorme engin à 4 roues motrices, seule façon d’aller un peu plus loin dans le désert. Au programme : montagnes russes dans les dunes et devallage de pentes ventre à terre sur des planches de sandboard. Fun mais très prisé, des centaines de touristes se succèdent dans le désert pour faire les mêmes activités. On profitera quand même du magnifique décors même si les détritus qui jonchent le sable un peu partout nous ramènent vite à la réalité.

A Ica, encore des magnifiques exemples de la gentillesse des Péruviens.

D’abord quand l’on était perdus à la recherche de notre hôtel : un premier péruvien s’est arrêté pour nous indiquer le chemin, puis un deuxième a appelé un ami pour nous, puis un troisième est allé sonner aux portes alentours pour leur demander conseil. Finalement ce même monsieur est parti avec nous pour une marche forcée d’une demi-heure et ne nous a laissé qu’une dsc05118fois déposés à bon port, après un rapide signe de main pour nous dire au revoir.

Ensuite il y a eu Lucio, notre hôte, ce formidable péruvien qui a une main sur le cœur, et l’autre sur une bouteille de Pisco, Alcool de raisin local. Amical, toujours prêt à rendre service, on a passé une merveilleuse soirée avec lui et d’autres voyageurs autour de quelques bouteilles de Pisco. Si vous passez à Ica, n’hésitez pas à lui rendre visite à l’auberge de jeunesse : « Sol y Dunas », belle rencontre assurée !

Et si vous étés aussi chanceux que nous, vous tomberez sur la journée tous les 6 mois ou l’électricité est coupée dans toute la ville pour maintenance. Moins facile pour se doucher à l’eau chaude ou profiter d’internet. On est même restés coincés dehors car la sonnette de l’auberge de marchait plus, heureusement la maman de Lucio était là pour nous secourir !

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