Après avoir quitté Etosha, nous avons pris la route vers le sud, direction le Waterberg. En chemin on a fait un petit détour pour aller voir de nos propres yeux la météorite de Hoba, la plus grande au monde. C’était une expérience de pouvoir voir et toucher une roche extraterrestre d’aussi prêt.
On s’est également arrêtés jeter un coup d’œil au joli lac Otjikoto qu’on avait repéré dans le Lonely car c’est un des seuls endroits de Namibie où l’on trouve des cichlidés (un poisson d’eau douce aux couleurs vives) que Christophe affectionne. Le lac était joli à voir, creusé dans le calcaire comme une cenote. Dommage que les abords n’étaient pas emménagé pour profiter de la visite, malgré les droits d’entrée assez élevés comme partout en Namibie… On a quand même réussi à se frayer un petit chemin jusqu’au bord de l’eau où on a pu apercevoir les fameux poissons.
On n’a pas eu assez de temps pour s’arrêter à la CCF Cheetah Conservation Found que l’on avait repéré non loin de là. Mais finalement ce n’était pas une mauvaise chose car quand on a réussi en savoir un peu plus en allant sur internet on s’est rendu compte qu’une fois encore les tarifs proposés étaient exorbitants et complétement hors budget pour nous.
On est finalement arrivés au camping de la NWR du Waterberg sous un bel orage. Heureusement les orages arrivaient plutôt en fin d’après-midi et on a eu tout le loisir de randonner sous un beau soleil au petit matin. On a été un peu déçus par les randonnées proposées dans le parc. On s’imaginait pouvoir randonner pendant au moins 2 jours, surtout que l’on avait pris un peu d’avance sur le programme, mais à part une randonnée qui permettait d’admirer la vue depuis le plateau du Waterberg, que l’on a effectué en 1h à peine, les autres randonnées du camping consistaient à essayer de retrouver son chemin parmi les arbres secs et les cailloux du camping. On a bien essayé d’en faire 1 ou 2 autres mais elles ne présentaient aucun intérêt. Dommage car à partir du sommet du plateau, il y avait le départ d’une plus grande randonnée que l’on avait envie de parcourir en partie mais elle nécessitait un obscure permis obligatoire…
On a encore eu un sentiment de trop peu, cette impression que l’on avait déjà eu sur d’autres sites, comme si la NWR montrait en façade un ou deux fait intéressant d’un lieu sans en exploiter tout le potentiel. Arrivés à ce stade du voyage notre rancœur contre la NWR se faisait croissante. Outre le fait de payer des sommes exorbitantes pour les droits d’entrée des sites ou des camping, on a plusieurs fois eu un sentiment d’abandon avec des chemins de rando très peu entretenus, des installations de camping cassées ou vieillissantes, des douches bien (trop) souvent froides, qui ne valaient pas les prix pratiqués (environ 40 euros la nuit pour 2 avec une petite tente). Encore à ce camping, il y avait une piscine qui avait surement été agréable il y a plusieurs années. Mais comme souvent l’eau était trouble, et la faune et la flore locales y avait repris leurs droits (on y a même trouvé un crapaud!). Quant aux installations autour de la piscine, le lieu paraissait abandonné.
On est donc repartis déçus de notre visite du Waterberg pour notre prochaine destination : la réserve d’Onkonjima. On avait lu que l’on pouvait y randonner librement et découvrir de beaux félins d’Afrique. Malheureusement une fois arrivés sur place, on nous a appris que le camping était plein et les randonnées seuls inexistantes. La seule activité proposée, à part les safaris hors de prix, était la visite des guépards en cage, qui valait tout de même la modique somme de 30 euros par personne (je vous laisse imaginer le prix des safaris), on s’est dit que ce n’était pas plus mal qu’on n’ait pas eu de place!
On est donc retournés sur nos pas pour loger dans la Weaver Rock farm, une ferme située à l’entrée du massif du Waterberg. On a eu l’agréable surprise de découvrir un lieu charmant avec de beaux emplacements de camping jouissants d’une magnifique vue. On a passé le reste de la journée à se reposer et profiter de la piscine et le lendemain matin on a réalisé la petite randonnée qui consistait à grimper au sommet du petit mont d’à côté. Quel bonheur de trouver un sentier bien entretenu et balisé ! On a pu profiter d’une vue magnifique tout au long de la balade et l’arrivée au sommet est récompensée par un magnifique panorama à 360° sur les alentours. Petit détail chaleureux, on y trouve également une boîte à message où l’on a pu laisser une trace de notre passage. Comparé au fameux parc géré par la NWR, cette petite ferme sans prétention n’avait rien à leur envier!
vue sur la Weaver Rock farm
La fameuse boîte à messages se trouve dans le cylindre au pied de cette croix