Après avoir parcouru les îles sous le vent, nous changeons d’ambiance dans un nouvel archipel, le plus grand de Polynésie : les Tuamotus. Comme son nom l’indique, il est composés de motus, ces îles toutes plates qui bordent habituellement le lagon le long de la barrière de corail. Sauf qu’ici l’île principale s’est progressivement enfoncée dans l’océan ne laissant derrière elle que ces petits ilots fait de coraux, de sables et de cocotiers.
Même si on s’est régalés des paysages mêlant mer et montagne des îles sous le vent, on avait hâte d’aller aux Tuamotus, pour une seule et bonne raison : c’est une destination mondialement connue pour la plongée ! A Moorea notre instructeur nous avait d’ailleurs conseillé de garder tout notre budget plongées pour cet archipel tant ses fonds marins sont réputés. Comme on est sages et qu’on écoute toujours les conseils de nos professeurs, nous avons gentiment patientés, mais il nous tardait de découvrir ces merveilles.
Nous avons d’abord fait connaissance avec Tikehau. Moins réputée pour la plongée que ses voisines Rangiroa et Fakarava, elle a pourtant su conquérir nos cœurs de bien des manières.
D’abord, par ce qui nous démangeait le plus, la plongée ! Comme d’habitude c’était un vrai plaisir de passer du temps sous l’eau à observer l’incroyable inventivité de la nature. Il n’y a pas une forme ni une couleur qui n’est pas représentée sous l’eau. Et malgré le temps qu’on y passe, on trouve toujours quelque chose de nouveau ou d’émouvant à observer.Ici, la diversité et la quantité de poissons était au rendez-vous : entre autre caranges échevelées, muraines javanaises, poissons napoléons, requins et tortue.
L’île était aussi très sympa avec ses rues de sables blancs bordées de cocotiers, à l’ambiance très chill. Parfois le sable tendait même vers le rose, avec le magnifique turquoise habituel des lagons polynésiens, ça ressemblait à une vraie carte postale.
Mais il faut l’avouer si nous avons adoré Tikehau c’est surtout grâce à notre camping : la pension Hotu. Déjà le cadre était idyllique : une belle plage de sable fin, un ponton pour regarder les couchers de soleil, des requins qui tournaient devant… ah non ça vous fait pas rêver ? On va essayer autre chose : dormir sur la plage porte ouverte, à observer la mer parcourue de scintillements phosphorescents à la pleine lune…C’est déjà mieux ? Kayaks, vélos, machine à laver à disposition. On est proche de la perfection ? Ajoutez le plus adorable des hôtes, toujours aux petits soins : Ben. On s’est littéralement fait chouchouter : serviettes de bains, énormes oreillers, draps, shampoing (je vous rappelle qu’on campe depuis plus de 2 mois ! ),… mais le must : petits plats préparés avec amour. Ça y est je crois qu’on a la parfaite recette du petit paradis et vous comprenez mieux pourquoi on est tombés amoureux de l’endroit.
On rêve en regardant les photos et vos écrits !
J’adore les noms de tous ces poissons!
si vous aviez ramené à chaque fois une petite fiole de sable que vous avez vu, vous auriez eu une belle collection!