C’est parti pour 1 an de tour du monde !
On commence par la basse Californie, une longue péninsule située à l’Ouest du Mexique. La situation du Mexique en faisait une zone de quatorzaine idéale avant de pouvoir gagner les États-Unis et en plus on avait adoré le pays (et surtout sa gastronomie !) lors de notre premier tour du monde.
Cette fois ci rien à voir avec les paysages verdoyants du sud du Mexique. La basse Californie est un vaste désert, dont la palette de couleur s’étend du blanc au ocre, peuplé de cactus.
La ville de san José del Cabo n’a pas beaucoup d’intérêt pour nous, on ne peut même pas accéder à la plage qui est réservée aux riches client (nords américains pour la plupart) des hôtels de luxe. On file directement vers la route de san cabo este direction la réserve de Cabo pulmo réputée pour ses fonds marins.
On découvre sur le chemin un étrange paysage peuplé de pancartes « lots à vendre » et « propriété privée défense d’entrer ». Les magnifiques eaux turquoises que nous longeons tout le long ne sont accessibles qu’à de rares endroits. Malheureusement ici aussi les nords américains ont jetés leur dévolu et la côte sauvage est en train de se transformer en un mur de béton pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir une villa vue sur mer. Ça nous rappelle étrangement la côte Caraïbe du Mexique.
Nous gouttons pour la première fois les eaux du golf de Californie. La température est incroyable, on se croirait dans un bain chaud. Il fait une chaleur étouffante à l’extérieur et on aurait aimé pouvoir se rafraîchir un peu… s’il y en a d’autres qui aimeraient se rafraîchir ce sont bien les coraux ! Quand nous découvrons les fonds marins de la réserve de Cabo pulmo nos cœurs se serrent. Ici tout le corail a blanchi, pourri ou est devenu jaune fluo, comme dans beaucoup d’autres endroits de la planète. Malgré tout il reste pas mal de poissons et leur taille est impressionnante : perroquets, chirurgiens, trigger,… on croise même le chemin d’une petite murène en vadrouille.
Pour ce premier soir ce sera bivouac au son des vagues et des tortues qui viennent pondre la nuit sur les plages de basse Californie.
Le lendemain nous poursuivons la route jusqu’à la Ventana, un village de pêcheur réputé pour ses belles plages. Mais là aussi c’est la même désillusion. La ville est devenue énorme : une succession de complexes de luxes qui empêchent tout accès à la mer. On a à peine pris le temps de déguster un premier repas mexicain (délicieux ! ) qu’on rebrousse le chemin direction San Jose del Cabo afin de régler un petit imprévu avec la voiture.
Pour la nuit on trouve un petit emplacement sur une plage adossés à la clôture d’un palace. Définitivement cette débauche de luxe et de béton n’est pas fait pour nous. Ce n’est pas le tour éclair à San Lucas del Cabo le lendemain qui nous fera changer d’avis. L’emblème de la basse Californie, une arche de pierre en bord de falaise n’est plus accessible que pas un tour en bateau hors de prix, même cela ça a été privatisé.
On file vers Cerritos, au nord Est, une petite plage réputée tranquille, mais ici aussi on tourne un certain temps sur les routes de sables à la recherche d’un petit accès à la mer non privatisé. Ça fait mal au cœur que la nature ne soit plus accessibles à tout le monde mais seulement aux plus riches.
Triste de voir de si belles plages privatisées !