S’il y a peut être une ville ouzbèke qui sonne familière à vos oreilles, c’est Samarcande, à elle seule elle évoque la route de la soie. Et pourtant elle n’est pas passée loin de tomber dans l’oubli. Pour une fois on peut dire merci aux Russes d’être passés par là et d’avoir entrepris la protection et la restauration des monuments de la ville. Lors de nos visites on a pu voir à plusieurs reprises des photographies de la ville avant sa restauration et on peut dire qu’ils ont fait du beau travail, les ruines ont laissé leur place à un véritable joyaux.
Et le plus beau d’entre eux était sans conteste le Registan. Impossible de rester indifférents à cette place encadrée par 3 splendides medressas. Notre hôtel était situé à deux pas de place et on a pu profiter des lieux à différents moments de la journée, la nuit les bâtiments illuminés étaient encore plus majestueux (enfin je parle des lumières blanches, pas le moment disco ! ).
Notre balade dans la ville nous a conduit à d’autres magnifiques témoins de l’histoire ouzbèke comme les mosquées Bibi-Khanym et Hazrati Hizr et les mausolées de Shah-i-zinda. C’était une nouvelle fois un plaisir de déambuler au milieu des parcs et des larges avenues piétonnes. Enfin peut être un peu moins le premier jour, qui était un dimanche, où les lieux étaient littéralement bondés de touristes, essentiellement des locaux.
Nous sommes aussi allés découvrir les spécialités locales au grand bazar de la ville. On a goûté au halva fait à base de différents fruits secs, au pashmak (fils fins tissés à base de halva), au nougat au sésame torréfié et aux rouleaux de melons séchés garnis de raisins secs. Côté salé on a enfin pu faire une cure de légumes dans les stands de salade (bonlégumes oui, mais gorgés d’huile ! ) accompagnés de pain frais typique, en forme de couronne. On a vite compris pourquoi on trouvait très peu de fruits et légumes dans les restaurants, ils étaient vendus quasiment au même prix que chez nous.