Nous poursuivons notre route vers le nord direction Mulegé.
Nous nous arrêtons en chemin à une petite plage rocailleuse, on trouve même un acacias qui nous prodigue un peu d’ombre. On a la bonne surprise d’y voir un énorme papillon d’environ 15cm d’envergure et un colibri. La température de l’eau est incroyable, trop chaude, surtout en surface, c’est presque insupportable (dixit la fille qui met 2 combis l’une sur l’autre dans des eaux à 28° ! ). Les eaux sont verdâtres avec beaucoup de plancton. On découvre que c’est le repaire des raies pastengues, on en croise plusieurs. On a encore le plaisir de nager avec plusieurs bancs de sardines.
Cette nuit est une des plus chaudes depuis le début du voyage. Le pire est la chaleur dégagée par le sol, c’est comme dormir sur un grill. Aucune brise ne viendra nous apporter un peu de répit. Ce n’est qu’au lever du soleil en se jetant dans la mer que l’on pourra se rafraîchir un peu.
On reprend ensuite la route direction Mulegé à la recherche d’un nouveau spot sympa où profiter d’un peu d’ombre et de jolis fond marins. Il y a une multitude de plages aménagées dans le coin, payantes bien sûr mais si le cadre vaut le coup pourquoi pas. On s’arrête d’abord àla plage El Requeson qui a l’air prometteuse. Malheureusement le snorkeling est le même que le précédent : des eaux verdâtres, peu de visibilité et seulement des raies pastengues. On décide de continuer un peu plus loin mais de retour à la voiture, surprise : on a crevé ! Décidément le sort s’acharne… on commence à se demander ce qu’on a bien pu faire pour attirer cette poisse… toutes ces galères alors qu’on est partis depuis à peine 1 semaine !
Heureusement l’épisode se termine plutôt bien. On change la roue, on roule jusqu’à Mulegé, on trouve rapidement un garage grâce à la super application ioverlander, un gars très sympa nous répare notre roue pour à peine 5 €. Voyons le bon côté des choses, on sait comment ça se passe au moins une crevaison maintenant !
Ensuite on retourne sur nos pas et on choisi de se pauser à la plage Santispac. On avait lu dans un blog que c’était un coup de cœur, que le snorkeling était superbe et qu’il y avait même un resto et des toilettes. On décide directement de payer pour la nuit et de s’offrir un plus une petite paillote pour avoir un peu d’ombre. Je ne sais pas si on a de trop grandes attentes ou si les choses ont beaucoup changées depuis mais on a été très déçus.D’abord les paillotes étaient pleines de déchets, vraiment immondes je vous passe les détails, les mouches y avaient élu domicile (rien d’étonnant ! ), des centaines de mouches vous interdisant de rester plus d’une minute assis à l’ombre de votre paillote. Ensuite les infrastructures : pas d’eau dans les wc, je vous laisse imagine le reste. Enfin le snorkeling, on peut l’élire le pire depuis le début du voyage. Toujours ces eaux verdâtres sans visibilité mais cette fois ci absolument rien à voir, le fond était désert. À se demander ce qui avait bien pu ce passer. Est-ce le réchauffement des eaux ? La pollution ? En tout cas définitivement nous n’avons pas succombé au charme des lieux.