Ce qui devait arriver, arriva. A force de tirer sur la corde je suis tombée malade. Arrivés à Medellin tard le soir après une autre journée de transports éprouvante, j’ai passé toute la nuit avec de la fièvre. On s’est même tâtés le lendemain à faire un test pour le Covid mais finalement ça avait l’air de plus quelque chose de digestif et la fièvre est rapidement tombée. En fait ce qui nous a surtout rebuté c’était le coût des tests : 40$ le test antigénique et 70$ le PCR. En moyenne les colombiens gagnent 300$ par mois. On se dit que ça doit pas mal biaiser leurs chiffres de contamination…
Après 1 journée de repos forcée à l’hôtel, nous sommes allés visiter le fameux quartier de la comuna 13. Nous avions réservé un free walking tour pour mieux comprendre l’histoire des lieux et finalement on a eu la chance de se retrouver en tête à tête avec notre guide. Ce quartier, un des lieux les plus dangereux au monde il y a quelques années, est devenu un endroit plein de vie où se côtoient habitants, artistes et touristes. Nous avons été charmés par l’ambiance décontractée qui règne dans le quartier, mis en valeur par le street art. Quand on sait qu’il y a moins de 20 ans, la criminalité régnait, on se dit que la transformation est une belle réussite.
Nous avons poursuivis notre exploration de la ville par la place Botero. C’est un musée à ciel ouvert qui permet de découvrir le travail du fameux artiste colombien avec ses sculptures aux formes disproportionnées. On aurait aimé pouvoir en profiter sans des dizaines de gens se prenant en permanence en photos sur les sculptures (ou j’ai bien dit dessus !). On vous l’avait dit, les colombiens adorent se prendre en photo.
A part un petit tour dans le quartier touristique d’El Pueblo autour de notre hôtel, nous n’en avons pas vu plus de la ville. Notre premier hôtel était situé au centre ville, mais les locaux nous ont vivement déconseillé le quartier réputé dangereux. Dommage, espérons que la transformation de la comuna 13 pourra inspirer d’autres lieux de Medellin.
Les peintures des artistes de rue sont remarquables.
Très belles ces peintures de street art. On en avait vu aussi un peu à la Havane. Comme quoi lart et la culture peuvent changer l etat d esprit d un lieu.
Très belles les peintures de Street art! On en avait vu aussi à la Havane, mais moins impressionant. Comme quoi l art et la culture peuvent changer l était d esprit d un lieu.
Merci pour ce partage au coeur de Medellin; en effet les années 80 et 90 avec un certain Pablo Escobar, pourchassé par les US et remercié par les Colombiens car il a fait construire des hôpitaux avec l’argent de la drogue…