Daan Viljoen Park est une petite réserve située à 18km à l’ouest de Windhoek, la capitale de la Namibie. Comme on avait écumé un peu toutes les options des environs on a décidé d’aller y faire un tour avant de reprendre notre avion deux jours plus tard. On avait lu que l’on pouvait y randonner au milieu des animaux en libertés (antilopes, autruches, phacochères, zèbres, pas de grand prédateurs). Cette fois-ci on a appelé pour être sûrs que l’on pouvait randonner, ce qui était le cas, mais seulement l’après-midi car le matin la réserve pratiquait la chasse… C’est donc avec une furieuse envie de se dégourdir les jambes que l’on est arrivés à cette réserve, après nos dernières randonnées avortées des jours précédents. Arrivés à l’accueil on nous a appris que ce n’est pas l’après-midi que l’on pouvait randonner mais seulement à partir de 15H et qu’il valait mieux passer avant à la réception pour être sûrs que la chasse était bien terminée. Pas de chance, à peine avions nous planté la tente qu’un gros orage s’est abattu sur le camp. On a quand même eu le plaisir de découvrir des installations de camping récentes avec ce que l’on apprécie toujours : un petit espace salle de bains / WC / cuisine privés avec même un préault équipé de tables et de chaises (ce qui allait s’avérer utile…).
Le lendemain matin on a donc gentiment patienté en faisant une petite toilette à la voiture pour qu’elle soit toute belle pour la rendre le lendemain. Sur l’heure de midi on a décidé de voir où en était la chasse pour notre départ de rando, mais les employées n’avaient l’air que peu concernées, revenez à 16h ! Heu attendez, hier c’était toute l’après-midi, puis 15h, maintenant 16h,… quand est ce qu’on va pouvoir faire notre rando de 9km ?! Surtout que pour notre dernier soir nous avions envie de nous offrir un diner au restaurant et que celui-ci était servi à 18h… Enfin bon on s’est dit qu’en attendant on profiterait un peu de la piscine et qu’on retenterait notre chance vers 14H. Sauf qu’à 14h alors qu’on était prêts à partir avec nos sacs sur le dos un énorme orage a éclaté et a duré jusqu’au début de soirée. Quelle déception !
A défault d’aller à leurs recontres sur des sentiers de randonnée sauvages, les animaux sont venus à nous : les autruches intriguées par notre tente, les babouins habitués à essayer de chiper de la nourriture et les phacochères en guise de tondeuse.
Au moment de quitter le camps on a eu la bonne surprise de tomber sur notre dernier troupeau de girafes, malheureusement la plupart des souvenirs resteront dans nos mémoires car nous avons surpimé par erreur les dernières photos prises ce jour-là…
