Ce nom ne vous dit rien ? Nous non plus avant de l’avoir lu dans le routard. Décris comme un Bryce Canyon en miniature, on avait envie d’aller voir ça de nos propres yeux.
Plutôt que de prendre la route directe qui relie Zion à Bryce Canyon, on a donc choisi d’aller d’abord voir la partie ouest de Zion (Kolob Canyon), Cedar Breaks National Monument et Red Canyon (que vous découvrirez dans le prochain article).
Initialement on avait prévu de bivouaquer proche de Cedar Breaks et de le visiter le lendemain matin. Mais on avait omis un petit détail : regarder l’altitude de notre bivouac (on se sert d’une application très pratique, Ioverlander où cette info est pourtant indiquée). Même si on commence à être rodés au bivouac, on fait encore des erreurs, et celle là on ne la refera plus ! Quand on est arrivés proche de Cedar, on était à plus de 3000m d’altitude, tout était recouvert de neige et il y avait un vent glacial. On n’était pas du tout préparés à ça a après s’être promenés sous le soleil de Zion en tee-shirt toute la journée !
Le soleil était déjà en train de se coucher mais on ne se voyait pas dormir là, la nuit aurait été trop difficile. On est donc allés directement voir le parc et on a découvert que tout était déjà fermé pour la saison. Par contre il nous restait encore suffisamment de lumière pour jeter un coup d’œil au fameux Cedar Monument. On s’est arrêtés au bord de la route, on a traversé une petite butte de neige et… whahouuu ! On peut dire que l’on s’est pris une grande claque ! Un amphithéâtre de roche rouge sculptée en cheminée comme à Bryce Canyon contrastant avec la blancheur de la neige, c’était magique. Les conditions du bivouac s’annonçaient rudes mais on ne regrettait pas du tout d’être venus. Après avoir admiré le soleil se coucher définitivement d’un point de vue un peu plus « officiel », le Sunset Point, nous avons repris la voiture pour redescendre au maximum avant de planter notre tente. Après 2h de route on a enfin monté notre chez nous, bien fatigués, mais heureux, au bord d’une petite rivière.
Belle découverte malgré le froid que l’on devine à travers vos écrits et la présence de neige.