Anda, petite ville peu touristique située à l’est de Bohol, encore de belles rencontres au menu. On a d’abord fait la connaissance d’Agathe dans le tuktuk qui nous conduisait à Anda. Cette jeune française pleine de vie étudie à Manille, elle nous a non seulement conduit à un hôtel sympa situé sur la plage, mais elle nous a aussi présenté à sa nouvelle amie : Papias. Papias, ou Pap’s pour les intimes, est une philippine qui vit dans une maison toute simple avec une vue magnifique sur la plage d’Anda. Elle est divorcée et sa fille unique vit en Thaïlande. Elle a beaucoup travaillé dans le touriste en Malaisie et à Hong Kong et maintenant, de retour au pays, elle se sent TRES seule. Elle adore se promener sur la plage le matin et rencontrer des touristes. Ca lui permet d’entretenir son anglais et surtout d’avoir un peu de compagnie. Nous avons vite été séduits par cette femme au grand cœur et on ne l’a plus quitté pendant nos 2 jours à Anda.
Nous sommes allés nous balader avec le bateau de son oncle et quelques neveux / nièces / cousins aux alentours d’Anda. Les paysages étaient magnifiques. Elle a convaincue son oncle de couper un “jack fruit” (fruit à pain), énorme fruit qui met des semaines à pousser, pour nous. On l’a dégusté sur une petite plage avec le reste de la famille, c’était délicieux. Elle nous a aussi fait découvrir les “grottes” des alentours. En fait c’étaient des cénotes ! On a eu la surprise d’en trouver aux Philippines. On a enchaîné les plongeons dans leurs eaux fraîches avec les enfants du coin.
Mais la spécialité de Pap’s c’est la cuisine. Elle adore cuisiner, et heureusement qu’elle nous a seulement préparé des choses simples quand on était avec elle car sinon je n’imagine même pas comment ça aurait fini. On a mangé des plats traditionnels philippins aussi variés et copieux les uns que les autres : poissons au barbecue ou en marinade, beignets d’aubergines, bananes grillées, oursins, différentes sortes de pommes de terre, doigts de dames (sorte d’haricots gluants), le tout servi sur feuilles de bananier et à déguster avec les doigts. C’était tous les soirs un festin !
Vraiment beaucoup de chance de faire de telles rencontres !