Sélectionner une page

On reprend la route vers le nord direction Loreto, qui dit vers le Nord dit moins chaud ?  Que néni, on bât tous les records de températures. D’abord avec la traversée du désert 38°C mais le pire reste à venir, pour l’instant les enchères sont montées à 42.5°C à Loreto ! La différence notable c’est qu’on trouve des petits acacias ici et là qui nous permettent de souffler un peu sous leurs petit feuillage. Ça change tout, c’est beaucoup plus supportable. 

 

On s’arrête d’abord à la plage de Ligüí un tout petit village situé quelques kilomètres avant Loreto en face de l’isla Danzante. La règle d’or en snorkeling c’est la curiosité. Il ne faut jamais s’arrêter à une plage qui a l’air peu intéressante ou à fond qui semble être un banc de sable sans vie. Comme l’a dit un grand poète « le snorkeling c’est comme un boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Ce jour là, la vie nous fera le cadeau d’un groupe de 4 petites raies Modulas. On dirait effectivement de petites raies Mantas, leurs vols plein de grâce est magnifique, on profite du moment. On rencontre aussi de drôles de petits poissons vivant dans le sable, seuls leur tête et le haut de leur corps émergent, vous visualisez dans les dessins animés un ver de terre qui jette un œil hors de son trou ? C’est le même mais dans l’eau ! Dès qu’on approche ils se carapatent dans leur trou. On voit également un gros poisson rocher, c’est amusant de voir qu’il a même des algues accrochées à lui pour mieux se fondre dans son environnement. On a enfin l’occasion de nager avec des milliers de sardines.Elles sont tellement nombreuses qu’elles cachent tout le relief qui ne se dévoile qu’à la dernière minutes comme dans un jeu vidéo. Leur capacité à ne faire qu’un est étonnante, on dirait un seul et même organisme vivant, même en se concentrant on n’arrive pas à distinguer une différence de synchronisation entre elles.

La ville de Loreto est la première qui n’accumule pas complexes hôteliers et consommation à outrance. Le front de mer est bétonné mais les constructions restent mesurées. Les petites ruelles ombragées sont pleines de charmes tout comme ses habitants. On prend même le temps de visiter l’église, la mission comme ils continuent à les appeler ici.