Nous avons passés 1 mois et demi en Polynésie française. Quelques jours à Tahiti, une dizaine de jours à Moorea, un tour des îles pendant 1 mois puis un dernier retour à Moorea pour dire en revoir aux copains, Mika et Vera, et récupérer des affaires qu’on leur avait laissé pour voyager plus légers.
D’ailleurs c’est l’occasion de vous parler de notre dernier passage à Moorea car on a vécu quelque chose d’inhabituel. Mika avait été embauché pour aider à la construction d’une pirogue traditionnelle, créée à l’occasion du tournage d’un film : la reine Pomare 4, et on est piles arrivés pour participer à la finalisation. Pour l’anecdote amusante, on a été filmé par le TV locale et on a eu la bonne surprise de tomber sur nous par hasard à la télé de l’auberge de jeunesse le dernier jour. Mais le must, ça a été la cérémonie de mise à l’eau de la pirogue. Un moment émouvant et inoubliable où l’on a tous ressenti le mana envoyé par les ancêtres pour bénir ce chef d’œuvre. On s’est senti privilégiés d’y assister et on en remercie nos amis.
Et en parlant d’amis, la Polynésie a avant tout été une histoire d’amitié. On a rarement fait autant de rencontres en si peu de temps, laissez nous vous les présenter rapidement. Pierre et Lou, les rennais, qui nous ont donnés milles bon plans pour les campings dans les îles. Charline et Justin, les belges, grâce à eux on n’a pas mangé que des baguettes blanches caoutchouteuses et on s’est fait du pain. Mika et Vera, les woofeurs de Moorea, qui nous ont tant appris sur la culture polynésienne. Aurélien et Hélène, des amis d’Antoine et Cécile, nos copains d’Amérique du sud avec qui on a partagé des bons plans. Marjorie, notre copine traileuse, avec qui on a vécu des aventures drôles ou un peu moins, mais on s’est bien éclatés en randonnée. Camille et Thomas, les futurs parents, à qui l’on souhaite tout le bonheur du monde avec l’arrivée de leur petit ange maupitien. Paul et Cécile, les rois de la débrouille, avec qui l’on s’est bien marrés. Zoé et Aurélien, les calédoniens, que l’on a suivi une bonne partie de notre périple et qui vont nous poursuivre jusqu’aux vieilles charrues, pour notre plus grand plaisir. Ben, le gars qui connait tout et tout le monde en Polynésie, qui m’a donné des cours de cuisine. Xavier qui nous a donné des conseils pour le Népal. Fred, l’instructeur de plongée, qui nous a bien fait rire à passer son temps à râler. Elodie et Marie, nos copines joueuses, avec qui on aurait bien fait quelques autres parties. Tehau, notre hôte de Fakarava, qui viendra aussi nous voir aux charrues. Charlotte et Youssef, nos partenaires de planquée, que l’on recroisera sûrement un jour quand on ira plonger en Égypte. D’ailleurs c’était assez drôle l’arrivée à Tahiti, après notre tour des îles, on avait l’impression de connaître la moitié de l’avion ! Et on ne parle pas de tous les autres : nos hôtes de pensions si accueillants, les nombreux conducteurs qui nous ont pris en stop et qui parfois ont fait de grand détours pour nous déposer à bon port, les autres voyageurs ou locaux avec qui l’on a passé de bonnes soirées,… C’était une vraie aventure humaine avant tout et on est très heureux de vous avoir tous rencontrés.
D’habitude cette article est aussi l’occasion de vous donner une idée du budget que l’on a consacré au pays mais cette fois on ne pourra pas vous donner d’estimation. Malheureusement (ou pas finalement ! ) notre application de comptes a buggué en plein milieu du voyage, supprimant toutes nos infos. Vous me direz, qu’on n’a cas regarder nos comptes, mais bizarrement on n’est pas telllement motivés… car oui s’il y a un gros point noir ici c’est le coût de la vie. Absolument tout coûte cher ici : les produits importés mais aussi les locaux, le logement, les vols Inter îles,… les polynésiens ne sont pas épargnés. On a pu limiter les dégâts en dormant en camping mais on a tellement craqué avec les plongées que ça n’a pas vraiment compensé. Tant pis on se rattrapera avec une autre destination. Le Népal, un des pays le moins cher au monde ça semble pas mal non ?
Vous l’avez deviné à travers nos articles, nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce lieu.
D’abord les paysages incroyables. Des montagnes si belles qu’on les croiraient dessinées à mains levé. Une diversité de bleus tellement éclatants qu’on croirait nos photos retouchées. Des fonds marins si riches que ça va être dur de trouver des plongées qui tiendront la comparaison.
Ensuite la culture. La nature, l’océan, la terre comme fondation. La musique, les danses, la langue, comme expression. Les légendes, les chants, le savoir faire, la cuisine comme transmission.
Enfin les polynésiens. Générosité, partage, spontanéité,accueil sont les mots qui nous viennent à l’esprit en pensant à tout ce qu’ils ont apporté à notre périple.
La magie a opéré et on a vraiment l’impression d’avoir trouvé une terre d’accueil ici. Ça faisait quelques années que l’on avait envie d’expérimenter une autre vie dans les îles. Il faut croire que nous étions destinés à venir ici car, juste au moment de notre venue, un poste correspondant exactement au travail de Christophe s’est libéré et il a été embauché. Nous allons donc rentrer un peu plus tôt que prévu de notre voyage et on va démarrer une nouvelle aventure en venant s’installer ici, en Polynésie française.
A travers vos écrits , il est évident que vous avez un gros coup de coeur pour la Polynésie et ses habitants. Cette opportunité professionnelle est une bénédiction pour continuer cette belle aventure.
Oui vous avez une place de rêve sur cette ile si lointaine; vous êtes en harmonie avec la communauté et la nature .
C’est agréable de commencer la journée par votre reportage, çà donne la patate.