On nous avait dit que du bien de ce petit paradis perdu à la frontière du Panama et on avait tellement envie de se pauser quelques jours que ce lieu nous semblait idéal. Et pourtant on a hésité avant de faire le déplacement jusque-là car le paradis ça se mérite : un bus de nuit puis un bateau, en partant de Guatape on est arrivés… 24h plus tard !
D’ailleurs on ne peut pas parler de Carpurgana sans parler du bateau qui mène à Carpurgana, car ça fait partie intégrante du voyage ! Vous vous imaginez un petit trajet de 2h30, à profiter tranquillement de la mer turquoise ? On y est presque ! Rajoutez simplement des creux de plusieurs mètres avec votre estomac qui remonte dans votre gorge et vos fesses qui retombent sur votre siège en résine, pendant qu’on vous asperge de seaux d’eau de mer dans la figure. Sympa hein ? Il y a même une dame dans notre bateau qui s’est évanouie. Leur technique pour la réveiller ? Lui faire respirer de l’eau. Cruel mais efficace.
Bref après avoir affronté 24h de trajet, on était heureux de découvrir Le fameux petit coin tranquille au bord de la mer Caraïbe. Bon en fait ce qu’on n’avait pas encore compris, c’est que le paradis pour les Colombiens, c’est bouf et picole sur la plage la musique à fond. Comme on était encore en plein dans les grandes vacances, je vous laisse imaginer l’ambiance !
Heureusement pour une fois on a eu la bonne idée de ne pas réserver d’hôtel, de ne pas suivre le premier rabatteur venu, et d’écouter notre instinct. C’est comme ça que l’on a trouvé la « casa de Hector ». En plus d’être située face à la mer, d’avoir une immense terrasse avec des hamacs pour profiter de la vue en toute tranquillité, Hector nous a tout de suite touché par son accueil et sa gentillesse. C’est simple, on se sentait à la maison, exactement ce que l’on cherchait pour ces quelques jours de repos. Pour couronner le tout il y avait une boulangerie française à 2 pas de l’hôtel où on a pu remanger nos premiers pains au chocolat depuis 5 mois ! Le lieu parfait.
Quand on nous parle de Carpurgana, on garde surtout ce lieu en tête : nos longues heures à nous prélasser dans les hamacs, les papouilles aux animaux de la maison, nos parties de jeux de société, nos échanges avec Melissa, la copine française d’Hector, en français, et avec Hector, en espagnol, la montagne de crêpes que l’on a préparée puis dégustée face à la mer,… C’était ce dont on avait besoin à ce moment-là et on en a bien profité.
Quand à Carpurgana en elle-même, honnêtement, on a été déçus. En fait ce qui nous a surtout bloqué, c’était la montagne de plastique sur les plages et dans la mer. Il y en avait partout, c’était triste et moche.
Pourtant on comprend pourquoi ça attire les foules, il y a quelques balades sympas dans la jungle ou en bord de mer. On est même allés au Panama à pied ! De l’autre côté de la frontière ce n’était malheureusement pas mieux, il y avait autant de plastiques, de restos sur la plage et de musique à fond. Ce n’est définitivement pas notre truc. La petite rando jusqu’à Bahia Aguacate en longeant le bord de mer était jolie mais on n’a jamais atteint la fameuse baie ! La fin du chemin avait été rendu impraticable par la pluie. A défaut on a vu pleins de Colibris et on a pu faire pleins de vœux, car ici les colibris c’est comme les étoiles filantes, quand on en voit un, il faut faire un vœu !
Quelle désolation ces poubelles sur ces plages magnifiques ! On a vu la même chose à Cuba et au Laos. Les photos sont superbes, on s y croirait. Ça a vraiment l aie d un petit paradis !
çà l’air très sympas chez Hector! On retient l’adresse (pas tout de suite)
Pour les déchets , çà l’air pourtant simple de les sensibiliser et compliquer tout à la fois. ce qui est choquant c’est de voir de beaux paysages maculés de tous ces déchets et qui ont un impacte considérable sur la faune locale.